Archives pour la catégorie Australie

Livraison urgente !

vlcsnap-2015-06-24-11h21m02s184

Il existe un monde parallèle dans beaucoup de grandes villes. Un monde entre les bandes de circulation, entre les automobilistes et les camions. Un monde parfois bien délimité et parfois pas. C’est un monde qui va d’un immeuble d’affaires à un cabinet de dentiste. Ou de la poste à un coffeeshop. Très souvent ça va vite, il le faut, c’est le job. Le but du jeu est d’aller vite. Ce jeu consiste à recevoir des missions, 3, 4, 5, 6 en même temps si on s’en sent capable. Et à relever ces défis en un minimum de temps. La récompense dépend de la rapidité, de l’efficacité et d’un peu de chance aussi.

Ce monde c’est celui des livreurs à vélo de Melbourne. Ou comme on dit là-bas, les bike couriers. Et nous avons plongé dans ce petit monde pendant notre temps à Melbourne. Comme nous vous l’avons expliqué dans notre article précédent, après 2 semaines de recherche d’un boulot à Melbourne, nous avons croisé la route de Blane, qui a créé son propre service de livraison à vélo dans le centre de Melbourne. Il nous a proposé d’essayer, de voir comment on s’en sortait, nous a prévenu que la paie ne serait pas immense, en tous cas au début, et, très important pour nous, a accepté une certaine flexibilité quant à la longueur du contrat. Eh oui, nous ne restons que 2 mois en Australie et nous cherchions un boulot à très court terme…

Le principe est simple : livrer un paquet, cela va d’une cartouche d’encre d’imprimante à des caisses de 5kg de fruits, en un temps donné. Il y a les livraisons urgentes, les standards, à livrer en 90 minutes, et les quotidiennes, à livrer dans la journée. Nous commençons d’abord avec les vélos empruntés à nos hôtes Airbnb, et avec quelques jobs simples : des cartes sims et quelques livraisons pas trop loin du centre. Pas évident. Ne pas connaitre la ville rend les courses vraiment compliquées. Au début nous livrons à deux. De temps en temps on essaie de gagner du temps, l’un va livrer en mains propres et l’autre cherche déjà la prochaine destination à l’aide de son smartphone. Nous commençons par le CBD (le centre business de Melbourne) puis très vite nous allons jusqu’aux quartiers autour : Southbank, South Yarra, West Melbourne,… Les premiers jobs sont livrés en temps et en heure mais le rythme s’accélère avec nos premiers comptes à rebours. Au final, un seul vélo-cargo (les cargobike avec une grande caisse bleue devant) est libre, c’est donc Jay qui continuera le job. Adèle quant à elle, profitera de cette période pour s’adonner à une ancienne passion : l’écriture !

L’équipe de Blane est composée de 4 ou 5 couriers chaque jour. Deux cargobikes, Alana et, depuis peu, Jay, se joignent à celui de Blane pour sillonner la ville. A ceux-là s’ajoutent quelques autres couriers sur des vélos simples mais dont les pièces sont chacunes murement réfléchies et chèrement payées. Eh oui, nous voilà dans un monde de fous du guidon, de professionnels du vélo. Les quelques dizaines de couriers de Melbourne sont tous mordus et beaucoup ont choisi ce boulot pour pouvoir passer leur journée sur leur vélo. Ils participent d’ailleurs tous aux compétitions internationales de couriering ou de vélo de la région ou même du pays (certains se rendront même en France pour la compétition internationale de livreurs à vélo l’année prochaine). Ils connaissent la ville comme leur poche et même mieux que cela. Ils savent exactement comment combiner 5 jobs en même temps et la meilleur manière d’y parvenir. Jay y parviendra aussi avec un peu de temps mais les premiers jours ne sont pas évidents. Imaginez-vous dans une ville inconnue. Vous recevez une adresse A où aller chercher un paquet pour le livrer à une adresse B. Sur le chemin, vous recevez une adresse C qui se situe entre A et B et vous devez aller chercher un autre paquet, un bouquet de fleurs par exemple pour le livrer à une adresse D. Et vous multipliez cela par 5 ou 6. Il n’existe pas de meilleur moyen pour apprendre à connaitre une ville ! On apprend ainsi des détails comme le fait que la pente de Bourke St est plus difficile que celle de Collins entre Swanston et Queen. Ou encore que certains numéros comme le 373 et le 374 ne sont pas face à face mais séparés d’un bloc. Ou que Little Lonsdale St et Flinders Lane sont à sens unique. Tous ces détails, les couriers de Melbourne les connaissent par coeur. Et Jay aussi maintenant.

20 Collins St est le quartier général de l’équipe de Blane. Là d’où partent beaucoup de jobs. Nous découvrirons plus tard que le repaire des couriers de Melbourne en général est l’ensemble des marches 140 William St. Tous se retrouvent là entre deux jobs ou dans un moment creux. On les reconnait facilement, ils ont tous le même sac en bandoulière, une sorte de cartable capable d’emporter pas mal de paquets en une fois, la même casquette de cycliste aux couleurs de Melbourne ou d’une compétition de couriering. Le soir venu, ils se retrouvent dans leurs pubs. Ces quelques endroits où ils se donnent rendez-vous, le Public Bar ou encore le Drunken Poet se remplissent de courriers en short et en casque dès la tombée du jour. Pour certains couriers, on fait vite partie de la famille. Ils vous siffle en rue pour attirer votre regard et se lancent dans un wheeling (rouler uniquement sur la roue arrière) en vous saluant d’une main. Avec d’autres cela prend plus de temps.

Nous mentionnons le casque parce que c’est légalement obligatoire à Melbourne. Et la police ne rigole pas avec cela. Elle ne rigole d’ailleurs pas avec grand chose. Un matin, Jay franchit un passage pour piétons après qu’il se soit vidé… sans attendre que le feu ne passe au vert. Aucun danger ni pour Jay ni pour les piétons mais le règlement, c’est le règlement. Et les agents de police de Melbourne qui étaient en planque juste à cet endroit le connaissent bien, ce règlement. Une amende de 369 dollars l’attendait donc juste après ce passage piéton. Heureusement, le policier a saisi l’accent étranger et a montré une certaine clémence (un simple avertissement!) ce qui n’est pas courant à en croire pas mal de couriers de Melbourne (80 dollars d’amende si tu n’as pas de sonnette quand même!). On travaille au chiffre à Melbourne, à la statistique. Chaque agent est sensé ramener un certain nombre d’amendes par semaine. Un bon moyen de se mettre la population à dos ! En tous cas, ça calme et Jay mettra un point d’honneur à respecter les règles après ça !

L’une des expériences les plus grisantes est un paquet urgent (= $$$) à livrer. Ce sont les derniers jours donc on connait mieux la ville. Une adresse familière, l’autre moins. Grimper sur son vélo et pédaler. Ne pas perdre une seconde. 30 minutes, cela passe vite ! Pas une raison pour devenir imprudent, la paie ne vaut pas un accident. Au final, 5 minutes de retard, ce qui est très bon et un client très content. La plupart des couriers sont prudents, mais certains sont clairement en manque d’adrénaline et prennent beaucoup de risques. L’un d’eux quittera les marches du 140 William St en coupant la route à une voiture et répondra à son coup de klaxon par un gentil doigt relevé. Il y a clairement chez eux un esprit d’aventuriers dans la jungle urbaine. En règle générale, les conducteurs de Melbourne sont plutôt courtois mais certains font prendre beaucoup de risques aux livreurs tout terrains.

Ce job est vraiment génial. C’est crevant, c’est sur, mais vraiment chouette ! L’accueil dans les bureaux d’affaires aux 35 ou 40e étages (waow quelle vue…) ou dans les coffeeshop est souvent très chaleureux. De chouettes rencontres aussi avec les couriers de Melbourne, Blane, Alana, Nathan, Sara, Alan et bien sûr Beaker, le plus accueillant de tous ! De très belles balades aussi un peu partout autour de Melbourne. Bref, une expérience inoubliable !

A la recherche d’un boulot à Melbourne

20150502_143121

On a tous un(e) pote autour de nous qui rêve de partir ou qui est parti en Australie pour travailler et voyager. Ce pays qui fait rêver est assez cher donc l’idée est souvent la même : trouver un petit boulot qui permet de mettre suffisamment de côté pour louer un van et partir à la découverte de ce magnifique pays.

Alors on s’est dit qu’on allait tenter l’aventure, ou au moins un avant-goût, pendant 2 mois. Après 6 mois de voyage, on voyait d’un assez bon oeil l’idée de poser nos sacs pendant un moment, de s’installer et de découvrir la vie d’une ville ou d’un village australien. On savait dès le départ que rester seulement 2 mois ne nous faciliterait pas la tâche mais on s’est dit que cela valait le coup d’essayer.

Nous avons donc commencé par traduire notre CV et imprimer quelques exemplaires. Pour l’anecdote, même cette étape-là n’a pas été une mince affaire, le seul endroit que nous avons trouvé pour les impressions est la bibliothèque municipale, à 1$ par feuille… Eh oui, cela a un cout d’arriver dans une ville sans rien connaitre. Nous avons commencé par faire le tour des cafés, des bars, des sandwicheries de notre quartier Collingwood. Beaucoup d’accueils souriants, on voit qu’ils ont l’habitude. Nous partions confiants en nous disant que déjà maitriser un peu l’Anglais nous placerait avant beaucoup de nos concurrents français. Mais après quelques coffeeshops, nous avons vite compris que cela ne serait pas suffisant. La question récurrente est : savez-vous faire du café ? Notre réponse : euuuuh oui, cela devrait aller. Non, non, faire du café est un science à Melbourne. Ceux qui veulent pouvoir prétendre en préparer un doivent participer à une formation d’une demi-journée. C’est qu’ils le prennent au sérieux le café à Melbourne ! Parmi les réponses que nous avons reçues, les classiques sont : Thanks guys, we’re not hiring at the moment (Merci les gars, nous ne cherchons personne pour le moment) ; We are soldout, We are full (Nous sommes au complet) ; la réponse la plus frappante : Are you vegetarian ? Ou encore dans un bar de bières belges : Do you know about Belgian beers ? Est-ce que je te demande si tu connais la Reine d’Angleterre ?

Beaucoup de gens étaient (ou avaient l’air) sincèrement désolés pour nous : Sadly, no guys. Really sorry ! (Malheureusement non, vraiment désolés).

Bref, même avec une semaine spéciale bières belges la semaine suivante, l’horeca ne nous a pas réussi.

Nous avons ensuite ouvert notre recherche et avons découvert le mythique Gumtree.com.au. Que vous ayez un vieux canapé à vendre, que vous cherchiez du boulot ou un bassiste pour votre groupe, gumtree est là pour vous. Ce site de petites annonces est central dans la vie de beaucoup d’Australiens et donc de beaucoup de voyageurs… Beaucoup d’annonces sur gumtree, que ce soit pour animer des soirées, du babysitting ou la recherche de fonds pour les ONG, tout y est. Nous avons répondu à quelques annonces mais il faut aller très vite. 30 minutes, c’est déjà dépassé pour une annonce gumtree.

Le bouche à oreille est aussi une bonne piste pour dénicher un boulot. C’est ainsi qu’en mangeant une crêpe, nous avons obtenu un piston pour un job de livraison de flyers.

Bref il faut tout essayer !

Après quelques jours, le temps devient déjà un peu long et nous rappelle ce temps « béni » où nous cherchions sérieusement un boulot après nos études… Nous nous tournons alors vers ce qui semble être le plus facile et le plus accessible : le fruitpicking (cueillette de fruits). Nous tentons gumtree, le numéro de téléphone national, etc. mais rien avant juin (nous sommes en mai à ce moment-là). C’est l’entre saison, il faudra un peu patienter. Nombreux sont ceux autour de nous qui nous mettent en garde. Tout le monde connait quelqu’un qui a vécu une mauvaise expérience : ne pas être payé, travailler dans des conditions terribles, …

Après deux semaines, nous avons donc décidé de partir voyager un peu pour nous changer les idées et c’est à ce moment-là que nous avons reçu une réponse de Blane.

Blane, c’est le boss d’une entreprise de livraison à vélo de Melbourne. Nous avions envoyé une série de bouteilles à la mer un peu au hasard au cas où. Et comme nous avons bien fait… Blane nous a contacté la veille de notre départ en escapade en nous proposant de nous offrir un café et de discuter mais sans rien promettre. Nous avons remis à plus tard – provisoirement – notre projet de voyage sans vraiment trop y croire. Et puis simplement, Blane nous a proposé d’essayer. Nous avons eu beaucoup de chance, il nous a offert exactement ce que nous cherchions : une expérience inédite (voire même insolite), un salaire et surtout une flexibilité quant à notre date de départ. Nous vous raconterons cette aventure (c’en est une!) dans un autre article mais nous pouvons déjà vous dire que l’expérience fut géniale et que grâce à Blane nous avons pu rester vivre à Melbourne pendant 6 semaines et profiter de ces moments sans sac sur notre dos.

Nous avons eu la chance de vivre une chouette expérience. Mais nous avons rencontré énormément de voyageurs qui n’ont pas eu la même chance que nous. 200.000. C’est le nombre de voyageurs qui viennent chercher un boulot en Australie chaque année dans le but de voyager ensuite. En gros, le rêve de venir en Australie, de trouver un boulot facilement, de gagner beaucoup d’argent et de voyager ensuite est devenu très compliqué à réaliser. C’est assez simple, la quasi-totalité des voyageurs que nous avons croisés nous ont confié leur déception et une certaine amertume. Beaucoup d’arnaques, beaucoup de malentendus, beaucoup d’employeurs sans scrupules et le business des backpackers à Melbourne devient un cauchemar pour certains. Beaucoup finissent par s’en sortir mais auront beaucoup d’expériences insolites à raconter.

C’est l’automne a Melbourne !

IMG_8854

Ici, à Melbourne, c’est l’automne ! C’est la danse des feuilles mortes et la saison des champignons ! Hé oui, nous voilà dans le sud de l’Australie, de l’autre côté du globe et de l’Equateur.

Après notre long voyage pour traverser l’immense océan Pacifique, notre journée sous le soleil des Fidji, nous arriverons enfin en Australie, la nuit tombée. Il était minuit lorsque l’on a poussé la porte de la maison de nos hôtes, Cécile et Jesse. La maison était endormie mais le chat Gaston était là pour nous accueillir et se faire câliner. Cette petite maison cachée dans la végétation sera notre maison pour les semaines à venir. Cécile est une française vivant ici depuis de nombreuses années, quant à Jesse, Australien de Perth il est venu vivre de sa musique dans la ville artiste d’Australie. Nous sommes contents d’avoir posé nos sacs à dos dans cette maison chaleureuse, de pouvoir cuisiner ce qui nous plaît – non non pas des burgers ni du steak de kangourou, de profiter de ces belles rencontres et de devenir des Melbournians pour quelques semaines.

La maison se trouve dans le quartier de Collingwood, un quartier paisible au nord du centre de la ville. Notre quartier est composé de nombreuses maisons victoriennes mais aussi d’anciens entrepôts industriels réaffectés plein de beaux graffitis, ce qui lui donne un charme particulier. On y trouve de nombreux espaces verts, de nombreux restaurants allant du thaï au végétarien, des petits bars et terrasses, des magasins bio et de design, des galeries d’art… On s’y sent bien. En à peine 20 minutes en vélo ou en tram, vous voilà dans le Central Business District (CBD), le centre de Melbourne. Un petit rectangle de rues fourmillantes de monde, de vélos et de trams. On y trouve de hauts gratte-ciels, des sièges d’entreprises, mais aussi des églises et bâtiments d’époque coloniale. C’est ici aussi qu’il y a le grand marché où l’on vend fruits et légumes mais aussi porte-clés kangourou et pinces à linge en koalas… Et toujours ces arbres aux feuilles jaunies par le vent et la pluie.
A deux pas de notre maison, la rivière Yarra que l’on retrouve également près du centre-ville. Cette rivière aux eaux sombres se jette directement dans la mer, au port de Melbourne.
A quelques pas du port, le nouveau quartier moderne et cosmopolite des Docklands. Des buildings mauves, des yachts, une grande roue qui ne tourne jamais… Et des tas de bâtiments en construction !

On dit de Melbourne que c’est la ville australienne la plus européenne. Il est vrai que l’on y retrouve certaines choses que l’on aime chez nous : les petites ruelles, la verdure, peu de gratte-ciels par rapport aux USA, certaines habitudes de vie, un crachin belgo belge comme on les aime… Mais Melbourne est loin d’être une copie conforme de nos villes européennes, sa touche australienne est très intéressante pour nous ! C’est un bouillon de cultures, une scène artistique tout à fait nouvelle pour nous, une nouvelle perspective sur le monde et une nouvelle mentalité…

On dit de Melbourne que c’est la ville artistique de l’Australie. Et on le ressent immédiatement. Galeries d’art, musées, vernissages à tous les coins de rues, photographes dans les parcs, jeunes originaux le calepin sous le bras, live de musique tous les soirs, créativité culinaire… De nombreux artistes australiens viennent vivre de leur passion dans cette ville paisible, même si le climat n’est pas le meilleur de l’île ! Alors qu’il fait 25°C toute l’année sur les plages de surfeurs du Queensland, ici les quatre saisons sont bien marquées et c’est même possible de les connaître dans la même journée. Le temps alterne très vite. Il pleut puis grand soleil puis il pleut encore. L’hiver n’est malgré tout pas aussi rude que chez nous. Il ne gèle jamais, c’est pour ça que les bananiers du jardin tiennent le coup !

Nous avons la chance de connaître quelques personnes ici. Et ils nous font découvrir tous les week-ends la vie nocturne de Melbourne et les petits coins sympas en ville – comme le meilleur glacier d’ailleurs miam. C’est tout à fait différent de pouvoir appréhender une ville, non pas en étant touriste mais en connaissant des habitants et en ayant le temps… Nous rencontrons également de nombreux français, pour qui l’opportunité de pouvoir venir travailler et voyager ici a beaucoup de succès (visa working holiday dont on vous parlera dans un prochain article). Le weekend passé nous avons été voir notre hôte Airbnb en concert ! Super performance ! Un vrai univers musical recherché et original ! Le weekend prochain, on a prévu de découvrir le foot… Mais version australienne. Beaucoup d’Australiens nous ont dit ne toujours pas comprendre les règles… Ca promet !

Notre Anglais aussi s’enrichit ! On apprend de nouvelles expressions : No worries (l’expression typique australienne pour dire de rien), no sweat, même chose, Ta, pour dire merci, ou encore radical, pour montrer son enthousiasme ! Ils sont tout de même moins compréhensibles que les Américains, peut-être parce qu’on est plus exposé à l’Anglais des USA.

Vous allez probablement nous demander si nous avons vu des koalas et des kangourous ! Pas en ville, non, mais ils ne sont pas bien loin. On ira à leur rencontre dans les semaines à venir…