Trek du canyon de Colca : partie 1

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Jour 1

16H30 : Arrivée dans le petit village de Chivay. Malgré le tourisme, ce petit hameau de montagnes a gardé tout son charme et son authenticité. Enfin, tourisme… En haute saison car aujourd’hui il n’y a personne en vue…

17H00 : On nous a parlé de sources chaudes à trois kilomètres de là. Une bonne manière d’occuper la fin de la journée et de chauffer un peu les mollets avant le vrai trek de demain ! Chaque petite pente est un effort, on sent que l’on est en altitude et que l’oxygène se raréfie. On voit aussi le soleil décliner emportant avec lui ses rayons chauds et réconfortants, glagla. Mais une fois dans l’eau, quel bonheur ! On ne l’a jamais su mais l’eau devait bien dépasser les 30°. Alors avec le coucher du soleil en toile de fond…

Une fois de retour en ville, nous avons bu une bonne soupe, et puis hop sous nos couvertures d’alpaga.

Jour 2

3H30 : le réveil sonne. Enfin, il nous faudra quelques minutes pour nous en rendre compte, il fait encore nuit noire et on a l’impression de s’être endormis il y a quelques minutes. Une douche – chaude ouf – pour nous réveiller et nous voilà partis pour la gare routière.

05H30 : Le chauffeur de bus crie « la cruz del condor, la cruz del condor » ! C’est notre arrêt ! Tout endoloris par la courte nuit et ce trajet en bus sur des chemins de pierres, nous sortons dehors. Nous remontons le col de nos polars, enfonçons nos mains dans nos poches, il fait très froid mais notre regard est vite absorbé par ce qui se dessine devant nos yeux : le canyon. Des pentes vertigineuses de roche, quelques cactus parsemant les versants, un ruisseau au fond du canyon, quelques maisons perdues au loin… La vue est superbe et nous sommes les premiers au point de vue. Nous sortons les jumelles et nous scrutons l’horizon. En effet, la vallée profonde et le temps ensoleillé génèrent des courants ascendants que les condors utilisent pour planer. Nous avons rendez-vous avec ces oiseaux magnifiques. Reste à espérer qu’ils viendront !

08H30 : Là-bas au loin, deux grandes ailes de près de 3 mètres de diamètre… Un premier condor ! On est tout fous ! On l’observe jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière une colline poussé par les vents. Et en voilà encore un autre et encore un ! Ils seront plusieurs à nous offrir un superbe spectacle en planant dans la vallée. Sans oublier ce condor qui viendra faire sa star juste au-dessus de nos têtes. Une fois, deux fois, trois fois… Comme quoi nous avons bien fait d’attendre et de nous montrer patients. Nous sommes également contents de voyager en indépendant et de ne pas dépendre d’un voyage organisé. Les bus touristiques vomissaient des groupes entiers qui restaient quelques minutes pour repartir très vite vers une autre destination, déçus et râlant parce que « à ce prix-là on aurait pu en voir un quand même ! ». C’est toujours ça avec la nature, rien n’est sûr mais quand cela arrive, c’est magique !

09H30 : Le point de départ de notre trek se trouve à une douzaine de kilomètres en contrebas. Aucun bus à l’horizon et toutes les voitures repartent dans l’autre sens. Bon peut-être que notre rando commence ici ? On commence à marcher sur la petite route en zigzag, on a juste le temps de s’échauffer les mollets qu’un pick up passe s’arrête en voyant notre pouce levé. Ce sont des touristes péruviens qui font le tour de la région. Sur le trajet, deux autres personnes seront embarquées à l’arrière du véhicule. Les distances à pied sont tellement importantes ici c’est comme si cela était naturel de s’arrêter et de proposer « un lift », il suffit de faire un petit signe au conducteur. Cela devient embêtant comme pratique quand c’est un bus longue distance et que ce dernier s’arrête toutes les deux minutes pour embarquer des gens et faire descendre chacun à son petit hameau ou à son champ :-).

6 commentaires

  1. mams et paps

    vive le comercial d’geremy! alors, c’est décidé? vous restez?
    et adèle? tu as déjà pensé à son affectation dans la superette? peut-être agrandir?

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    1. Adèle et Jay Auteur de l’article

      Hihi oui on a déjà imaginé les agrandissements mais on a eu affaire au parrain local, on a pas insisté…

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