Un cargo à l’horizon

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Lors de nos premières discussions à propos de ce projet de tour du monde, nous voulions traverser les océans à bord de bateaux cargos.
Naviguer aux côtés de l’équipage chargé d’amener des produits d’exportation à l’autre bout du monde,
observer l’activité dans les ports – le chargement, le déchargement incessant,
voyager tout en limitant sa consommation de CO2,
avoir une vingtaine de jours pour observer l’immensité de l’océan,
prendre le temps de bouquiner et de penser dans une chaise longue face à l’horizon,
oublier la notion du temps et cette course perpétuelle contre la montre – même le temps de la traversée,
réapprendre à donner du sens à chaque instant, même si ce dernier paraît insignifiant…

Même si la plupart d’entre vous nous trouvait fous :-), oui, cela nous faisait rêver.
Quelle désillusion, quelle déception lorsque nous avons découvert les prix exorbitants d’une telle expérience… Comme quoi, c’est bien vrai, ce qui est rare et peu demandé est cher.

Nous nous étions fait à l’idée que c’était un projet à remettre à plus tard. En effet, il était possible de faire notre tour du monde en limitant les vols en avion et nous avions du coup plus d’un mois supplémentaire pour profiter des pays où nous allions.

Nous avions même presque oublié que notre projet de départ était d’effectuer la traversée Anvers-Belem via les Caraïbes et la Guyane, jusqu’à hier où en train de lire sereinement au bord de l’Amazone, nous avons entendu le bruit caractéristique de ce géant des mers. Un cargo est passé à quelques mètres de nous, comme pour nous narguer… C’est un peu déçus que nous l’avons observé passer lentement sous nos yeux, masquer le coucher de soleil avec sa taille imposante et rentrer au port de Belem.

Cela n’a fait que raviver notre envie de vivre ce rêve… Un jour, peut-être !

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