Welcome to Miami

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Previously on « Les aventures d’Adèle et Jay », nous étions en pleine découverte de l’Amérique du Sud… En prenant l’avion pour Miami, aux Etats-Unis, nous ouvrons une nouvelle page de notre aventure !

Où est-ce que Al Pacino joue les gangsters dans Scarface ?

Où est-ce que vous pourriez avoir comme voisin Jennifer Lopez ou Matt Damon ?

Où est-ce que Dexter jette le corps de ses victimes et que les Experts mènent l’enquête ?

A Miami ! Ville mythique, présente dans notre univers télévisuel, on sait qu’il y a de belles plages et de grandes célébrités mais pas beaucoup plus. Alors, nous avons décidé d’y jeter un coup d’oeil de plus près.

Revenons d’abord quelques heures en arrière… Nous voilà à l’aéroport de Lima, au Pérou, prêts à tourner une page importante de notre voyage et à monter dans notre avion pour la Floride. Nous nous présentons au guichet et là, après quelques questions usuelles, on réalise que l’obsession sécuritaire américaine pointe son nez : On nous demande un tas de choses, mais surtout la date de notre sortie du territoire et le vol en attestant… Oops, il faut croire que l’on devait tomber dans le panneau pour vivre à fond la culture américaine, mais on a pas encore fait chauffer notre carte de crédit pour s’envoler vers l’Australie dans 3mois. La panique monte car l’enregistrement des bagages ferme dans 10 minutes et dans 48H les parents d’Adèle débarquent à Miami pour nous faire un coucou. On a pas le choix, on réfléchit vite – heureusement qu’on avait justement discuté de cette partie de notre tour du monde l’après-midi même – et on achète un billet d’avion, assis par terre sur le carrelage de l’aéroport. Et là, le drame. Le plafond de la carte de crédit doit être atteint, la réservation est en cours mais non confirmée ! Comme on a plus le temps, on tente le tout pour le tout et on présente ce document – heureusement en français et donc illisible pour l’employée hispanophone. Et ça passe ! On enregistre nos bagages, on respire et on court à la porte d’embarquement. Quelques heures plus tard, notre vol finit par s’envoler dans la nuit péruvienne.

6H – à peine – plus tard, les roues de l’avion crissent sur le béton de l’aéroport de Miami. Nous y sommes. Nous patientons dans une longue file pour les non-résidents durant de longues minutes. On nous a tellement parlé des contrôles corsés américains que l’on se demande franchement si notre réservation « en cours » va passer… Mais on fera nos plus beaux sourires et on y croit ! On remarque que l’un des agents, numéro 10, semble essayer de battre des records d’admission aux USA. Il est le plus rapide et « l’interrogatoire » ne semble pas trop fastidieux. C’est à notre tour et quelle lumière s’allume ? Numéro 10 ! Yes ! Empreintes, check d’identité, deux cachets dans nos passeports, un « Have fun » avec un grand sourire… On se regarde : On est aux USA ! Youhou !

Après avoir retiré nos premiers dollars, nous voilà sur les routes de Miami. Des gratte-ciel au loin, un ciel bleu, des palmiers, des routes et beaucoup beaucoup de bagnoles. C’est peut-être un peu cliché mais on a vraiment l’impression d’être dans un film… C’est là qu’on se rend compte de l’influence médiatique qu’ont les Etats-Unis sur nous et que finalement, on connaît déjà un peu leur univers sans même jamais y avoir mis les pieds.

Le lendemain après-midi, direction l’aéroport. Les parents d’Adèle vont arriver pour passer 10 jours avec nous ! On est tout fous et on est bien contents de les retrouver ! A nous la Floride !

En se promenant dans Miami on se rend rapidement compte qu’on est dans une ville multiculturelle. Dans les bus, tout est écrit en anglais, espagnol et créole. On croise principalement des latinos et africains, quant à la « communauté blanche », elle ne représente que 12% et est massivement composée de retraités américains en quête de soleil et d’étrangers en quête d’un dynamisme professionnel nouveau.

Miami est assez grand et se divise en différents quartiers bien distincts que nous avons parcouru… A pied. Pas toujours évident de trouver des trottoirs ! Le royaume de la voiture c’est bien ici !

La célèbre Miami Beach, station balnéaire pétillante où se mélange le bleu de la mer et les couleurs pastels du style Art Déco des bâtiments, et où le soleil brille toute l’année. La nuit, tout s’illumine et scintille. Les limousines sortent dans la rue et la fête bat son plein tous les soirs. Certains diront que l’on vit un rêve éveillé. D’autres, comme nous, nuanceront en disant que quelque soit le côté agréable et surréaliste de ce quartier, il est clair que tout cela sent le fric et la frime, et que des laissés-pour-compte attestent d’inégalités criantes. The american dream ne semble pas être possible pour tous !

Notre visite à Miami Downtown est également intéressante. Nous l’avons découvert en métro aérien afin de mesurer l’immensité de la ville. Le panorama était grandiose : mélange entre buildings Art Déco et grattes-ciel modernes, bâtiments en majorité d’un blanc éclatant avec quelques touches de bleu turquoise, de vert rappelant la couleur de l’océan, à l’horizon. Ici, beaucoup de constructions, toujours plus de buildings plus hauts, plus grands, plus ingénieux. Toujours plus de routes, de bandes de circulation, de grosses voitures. La démesure ? On y est.

Nous avons aussi eu l’occasion de découvrir d’autres quartiers, un peu différents, un peu plus à taille humaine. Design District et Wynwood Art District. Ici, des rues parsemées de magasins de luxe, là-bas, plutôt un quartier alternative jeune et branché, où le street art est une vraie culture (si vous voulez voir à quoi cela ressemble c’est par ici).

Miami, c’est donc un monde à part, une bulle dorée où se côtoient rêve et réalité. Mais c’est aussi notre première super impression sur les américains serviables et souriants… C’est décidé on confirme notre vol pour l’Australie mais pas avant 3 mois s’il vous plait !

Take care !

4 commentaires

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